sexta-feira, 17 de outubro de 2014

¡Que viva el Peru, señores! (2)


Acontece que esta viagem está a transformar alguns membros da família.
Inesperadamente, a pessoa que aparentava ser a melhor garantia de conservadorismo, está claramente a perder as suas referências : a Júlia é agora peruana.
Vestida com roupas tradicionais do lago Titicaca, é recebida pelos locais de braços abertos - é claramente mais perturbador para os gringos,  ela não deve entrar na checklist.
Logo se verá o que é que isto vai dar em Pequim ou em Lisboa.

Mas, vendo bem, é evidente que cada um de nós, já foi baralhado por esta ultima parte da viagem ao Peru. Que outra coisa seria de se esperar, depois desta quinta fatídica semana sabática ?
A falha sísmica começou em Cusco, com fluxos cósmicos residuais de Coriquancha ou de Ollantaytambo, a menos que tenha sido dos gazes dos tubos de escape das moto-taxis que nos transportaram no Vale sagrado. O Machu Picchu colocou-nos bem as cabeças nos ombros e nas nuvens. Em Raqchi, em "casa do habitante", sentimo-nos como em nossa casa. Ou na de Pachamama. No lago Titicaca, entre água, escadarias sem fim, ilhas flutuantes e falta de oxigénio, os equilíbrios e as altitudes transformam-se. A descontracção é uma regra de vida.
Sim, ainda mais do que antes.

Corremos agora para a Bolívia. Será mesmo verdade que passamos um mês no Peru ?
O senhor agente da fronteira confirma : o prazo de validade do visa está a expirar.


Il se trouve que ce voyage est en train de changer certains membres de la famille. Étrangement la personne qui semblait être la meilleure garante de conservatisme est clairement en perte de repère : Julia, dans un élan de coquetterie ou de pudeur, est devenue péruvienne.
En habits traditionnels du lac Titicaca, les locaux l'accueillent chaleureusement. C'est nettement plus perturbant pour les gringos, elle ne doit pas rentrer dans la checklist. On verra ce que ça donne à Pékin ou à Paris.

Mais, à bien y regarder, il est vraisemblable que chaque équipier ait déjà été un peu chamboulé par cette dernière partie du voyage au Pérou. A quoi pouvait-on s'attendre, au-delà de la fatidique 5ème semaine de congé bien méritée ? La brèche aurait été ouverte à Cusco, par les flux cosmiques résiduels du Coriquancha ou d'Ollantaytambo, à moins que ce ne soit les gaz pétaradants des moto-taxis qui nous ont emportés dans la Vallée Sacrée. Machu Picchu a bien remis les têtes (de touristes) sur les épaules, et dans les nuages. A Raqchi chez "l'habitant", on s'est crus chez nous, ou chez Pachamaman. Au Lac Titicaca, oscillant entre eau, roseaux, escaliers, et privation d'oxygène, les équilibres et les attitudes se transforment, la nonchalance devient une règle d'hygiène. Eh oui encore plus qu'avant.

On file maintenant vers la Bolivie. On a vraiment passé un mois au Pérou ? Le douanier nous confirme : visa presque expiré, mais à charge de retrouvaille.

3 comentários:

  1. Vous continuez alors ?... On vous suit !
    Merci pour les images et plein de pensées de France où l'automne n'est pas encore tout à fait arrivé.
    Hasta pronto chicos !

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  2. Avec un peu de retard pour compter les points, ça fait bien France 3 - Portugal 0 pour ce post. Merci encore pour vos messages. Au fait, qui se cache derrière ce pseudo évocateur, Bruno Bellone ?

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